CPAS BREF HISTORIQUE
Proche de la population, la commune est particulièrement bien placée pour aider ceux qui, pour diverses raisons, ont besoin d’assistance sur le plan social, médical ou psychologique. C’est la raison d’être du CPAS.
De la bienfaisance au Centre public d’action sociale (CPAS)
L’action sociale existait déjà au Moyen Age lorsque les seigneurs et les classes aisées commencèrent à créer des institutions caritatives.
En 1765, l’assistance aux pauvres s’organise et, en 1796, sous la Révolution française, sont créés deux organes distincts : les « Hospices civils » pour l’hébergement des malades et les « Bureaux de bienfaisance » chargés de la distribution des secours à domicile.
En 1925, le Parlement belge vote la loi créant les « Commissions d’assistance publique ».
Un changement important intervient en 1976 lorsque sont créés les « Centres publics d’aide sociale (CPAS). Le droit à l’aide sociale pour permettre à chacun de « mener une vie conforme à la dignité humaine » est alors consacré et chaque commune doit disposer d’un CPAS.
Depuis le 1er octobre 2002, les CPAS ont été renommés « Centres public d’action sociale ».
Chaque mot a son importance dans la définition du rôle de cette institution :
« Centre » : le CPAS centralise un large éventail de services ;
« Public » : le CPAS est accessible à tous. Chacun peut y venir, y entrer, y demander de l’aide ;
« Action » : le CPAS est un service généraliste. Il n’est pas seulement question d’assistance financière, toutes sortes de problèmes peuvent être abordés ;
« Sociale » : en Belgique, chaque personne a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine.